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Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados (Suite)

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Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados  (Suite) Empty Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados (Suite)

Message  Admin Ven 13 Juin - 16:37

Voici quelques lettres de déclarations complémentaires, qui remplacent des détails supprimés aux descriptions précédentes pour éviter trop de longueurs.


Lettre de M. l'abbé D..., ancien précepteur du fils de Mme de X..., actuellement curé d'une paroisse de Normandie, à M. Morice.
J'ai été témoin de tous les faits qui se sont passés au château de T..., depuis le 12 octobre 1875 jusqu'au 30 janvier 1876. Je peux vous attester que les faits relatés dans le manuscrit précédent ne peuvent être l'oeuvre d'un homme: tous ces bruits ont été entendus non par une personne, mais par un grand nombre de témoins, et les coups étaient tellement forts qu'on pouvait les entendre à une distance de 500 mètres. Je ne vous ferai pas un nouveau récit des faits, puisque vous les connaissez. Des événements de ce genre se sont également passés dans l'ancien château. Pendant toutes ces tracasseries, M. de X... a pris toutes les précautions imaginables. Comment un homme aurait-il pu s'introduire dans ma chambre, changer les objets de place sans que je le voie? Comment monter sur le haut de la cheminée, répandre de l'eau sur mon feu de manière à me couvrir de cendre? et cela se produisait pendant le jour, en temps de sécheresse. Mon élève fut témoin du fait et je crois encore le voir courir. Comment se fait-il qu'au milieu des plus grands bruits la chienne de M. de X..., qui était cependant bien dressée, ne manifestait aucun étonnement? Comment expliquer qu'une fenêtre bien fermée s'ouvre d'elle-même devant nos yeux? Les cris que nous avons entendus n'étaient pas des cris humains; souvent les murs du château étaient tellement ébranlés que je craignais de voir le plafond tomber sur ma tête. Où trouver un homme qui puisse faire tout cela? Pour moi, je ne connais que le diable. M..., 12 janvier 1893.

Lettre de M. Morice à M. Dariex.
Mon cher Docteur,
M. de X..., comme nous l'avons vu par la dernière phrase de son manuscrit, attribuait à la cérémonie de l'exorcisme et aux prières qui avaient été dites à la suite de la cérémonie, la cessation des phénomènes. Lorsqu'il l'écrivait, c'est-à-dire le 29 janvier, M. de X... était certainement de bonne foi; les événement ne devait pas tarder à le détromper. Par elle-même, la cérémonie de l'exorcisme ne donna aucun résultat: elle fut pratiquée, en effet, le 14 ou 15 janvier, et nous connaissons par le récit même de M. de X... ce qui s'est passé depuis cette date jusqu'au 29 janvier. On doit reconnaître qu'à la suite des prières ordonnées par le prêtre exorciste le calme sembla renaître à la fin de janvier. Mais à la fin d'août et surtout en septembre, le château du T... redevint le théâtre de faits aussi étranges que ceux que nous connaissons déjà. Je me suis adressé à un des témoins qui a passé toute l'année 1876 au château du T... en qualité de précepteur du fils de M. de X..., et voici la lettre que j'en ai reçue:
Lettre de l'abbé M... à M. G. Morice.
B..., 20 janvier 1893

Monsieur,
Après les exorcismes, une grande accalmie se produisit. Un fait même, presque incroyable, eut lieu, qui donna beaucoup d'espoir pour l'avenir.
Voici ce fait: vous avez vu dans le journal que des médailles de saint Benoît, des croix indulgenciées, des médailles de Lourdes avaient été placées à toutes les portes. Toutes ces médailles et croix formaient un paquet assez volumineux. Vous avez vu aussi que, dans la nuit qui suivit, un vacarme effrayant s'était produit, et que le lendemain, médailles et croix avaient disparu sans qu'il ait été possible de rien retrouver, et cependant elles étaient nombreuses et les portes étaient nombreuse aussi. Or, les exorcismes étaient terminés et furent suivis de quelques jours de clme. Vous devez bien penser si ce temps parut agréable; mais voilà que deux ou trois jour après, Madame écrivait quelques lignes, à genoux auprès d'un petit bureau, lorsque, tout à coup, un immense paquet de médailles et de croix tomba devant elle, sur le petit bureau. Il pouvait être environ 10 h 30 du matin. D'où tombait ces médailles? C'étaient bien toutes les médailles placées aux portes, à l'exception des médailles de Lourdes. Le bon curé du T... auquel l'histoire fut racontée et qui, comme moi, connaissait la loyauté, la droiture de ses châtelains, et qui tenait à les garder dans sa paroisse, leur dit: "courage! le diable rend les armes, tout est bien fini, soyez rassurés: vous allez être tout à fait tranquilles." Mais, à part, le brave homme disait: "Je crains, je crains encore beaucoup, lourdes n'est pas revenu."
Vers la fin du mois d'août, ces petits bruits revinrent plus fréquents et mieux caractérisés. Une nuit même, plusieurs personnes (moi en particulier) entendirent des coups rapides et assez violent dans la lingerie; ces coups ressemblaient tout à fait à ceux qui s'étaient produits l'année précédente, au commencement des phénomènes. Un samedi, dans la nuit précédant le dimanche, qui était le troisième dimanche de septembre, un grand vacarme se produisit dans le salon et dura une partie de la nuit. Le matin, M. de X..., qui avait dans sa poche la clef du salon, descend avec inquiétude, il ouvre et trouve le canapé et les fauteuils déplacés extraordinairement loin de leur place. Le tout était disposé comme pour un conciliabule et formait le fer à cheval, dont le centre était occupé par le canapé. "Bon! le diable a tenu conseil et va recommencer." M. de X... ouvre son harmonium et joue pendant très longtemps. Comme il fermait l'instrument, une partie des airs qu'il venait de jouer se répète dans le coin opposé du salon, et cela pendant un temps assez notable. Quelques jours après, M. de X... s'absente pour trois jours. Pendant ce temps, Madame laissait allumées dans sa chambre une lampe et deux bougies. Comme elle craignait surtout les apparitions, elle mit un verrou pour fermer la porte de son cabinet de toilette, se disant: "De la sorte, je n'aurait que la porte d'emtrée à surveiller". A minuit, nous entendons un coup effroyable qui nous réveille tous, et Madame entend comme le bruit d'un paquet de linge qui serait tombé au milieu de sa chambre. A ce moment même, lampe et bougies sont éteintes, et Madame entend comme le bruit sec du verrou qu'on retirait. Et, de fait, le verrou était tiré. Le lendemain, Madame entend résonner une note d'un petit orgue à tuyaux qui se trouvait dans sa chambre, et cela pendant longtemps. Le surlendemain, jour de la rentrée de M. de X..., qui j'entends, vers 2 heures et demie, le même orgue, et des airs nombreux se font entendre. Madame et une amie à elle étaient absentes. Je crus à la rentrée de M. de X... qui, cependant, ne rentra qu'à 6 heures. Je lui fis part de ce qui venait d'arriver et il me répond: "J'ai la clef de l'instrument dans ma poche." C'était exact, et l'orgue était fermé. Une autre fois, dans ma chambre, une commode lourdement chrgée de livres et remplie de linge se soulève à cinquante centimètres du parquet et reste quelque temps dans cet état. Mon jeune élève me le fait remarquer. Je m'appuie sur la commode, elle ne cède pas, puis elle se remet en place. Il pouvait être 3 heures de l'après-midi. Un soir, ce sont les fenêtres de ma chambre qui s'ouvrent à plusieurs reprises; il ne faisait aucun vent.
X..., curé de B...

Il ne nous reste qu'une chose à ajouter, c'est que les auteurs des lettres sont des prêtres dont la parfaite honorabilité ne permet pas un seul instant de douter de leur entière bonne foi.
G. Morice.


Voici l'extrait d'une lettre de Mme Le N. des V. au Dr Dariex.

Le château est venu par voie d'héritage, je crois, à M. de X... L'ancienne propriétaire serait morte dans l'impénitence finale, et elle passait pour revenir dans son château. Quand les premiers bruits se produisirent, M. de X... pensa avoir affaire à des vivants désireux de l'effrayer assez pour lui faire abandonner le château, qui eût, dans ces circonstances, été vendu à vil prix, ainsi que les terres en dépendant. Il fit donc faire d'exactes recherches, sonder les murs, les caves, pour tâcher de découvrir les passages oubliés par lesquels on aurait pu y pénétrer. Malgré la plus exacte vigilance, on ne découvrit rien sur l'origine de ces bruits, qui allerent en augmentant, en dépit des précautions. Il acheta deux redoutables chiens de garde qu'on lâcha toutes les nuits; rien n'y fit. Un jour, les animaux se mirent à hurler, dans la direction d'un massifs du jardin, avec une telle persistance, que M. de X... crut que des malfaiteurs s'y étaient cachés. Il s'arma, fit armer ses domestiques, on cerna le massif et on lâcha les chiens. Ils s'y précipitèrent avec fureur, mais à peine y eurent-ils pénétré, que leurs hurlements se changèrent en aboiements plaintifs, comme ceux des chiens recevant une correction: ils s'enfuirent la queue basse, et on ne put les y faire rentrer. Les hommes entrèrent alors dans le massif, le fouillèrent dans tous les sens et n'y trouvèrent absolument rien. La chambre de l'abbé était toujours celle où il se passait le plus de diableries. Il n'en sortait plus sans la fermer à double tour et en garder la clef dans sa poche. Cela n'y faisait rien. Sa fenêtre, fermée avec soin, se retrouvait ouverte, des meubles avaient été déplacés, renversés. On condamna la fenêtre en l'assujettissant avec de fortes vis; elle s'ouvrait quand même, et l'on trouvait les vis à terre. Un jour, au moment où l'abbé descendait, il entendit dans sa chambre un bruit si violent, qu'il remonta aussitôt. Sa bibliothèque était renversée et ses livres projetés à l'autre bout de la chambre, non pas pêle-mêle comme en sortant d'un meuble qui tombe, mais par files régulières, tels qu'ils étaient sur les tablettes. L'effroi devint tel que l'abbé et son élève allèrent s'installer chez le curé. Autre fait. Un ami ou cousin, officier, voulut coucher un nuit dans la chambre particulièrement hantée où ne couchait habituellement personne. Il avait son revolver, se promettant bien de tirer sur quiconque viendrait troubler son sommeil. Il avait gardé de la lumière. Il fut réveillé par le froufrou d'une robe de soie!... et sentit qu'on lui tirait son couvre-pieds; il interpella le visiteur nocturne sans obtenir de réponse, et alluma sa bougie, qui s'éteignit aussitôt; trois fois il la ralluma, trois fois elle fut éteinte, et toujours le froufrou de la soie et le manège du couvre-pieds continuaient; il se décida à tirer au jugé, le glissement des couvertures sur son corps lui indiquant la position occupée par l'être qui les tirait, et qu'il devait atteindre presque à bout portant. Il fit feu sans aucun résultat; pourtant les balles n'avaient pas été enlevées des cartouches, car on les retrouva le matin dans la muraille.



Voici encore une autre lettre complémentaire. Lettre de M. le curé J... à M. Morice.

Monsieur le Docteur,
Je puis vous certifier que j'ai entendu les bruits extraordinaires rapportés dans le journal de M. de X... J'ai eu entre les mains ce journal, je l'ai lu et je l'ai trouvé d'une parfaite exactitude. Je n'ai aucun doute sur la nature des faits constatés au château du T..., pour moi, c'est du surnaturel diabolique. Vous pourriez consulter le Rév. Père H..., remplissant les fonctions de curé de M..., il a passé quinze jours ou trois semaines au château: il était envoyé par Monseigneur avec mission de faire des exorcismes (secret) s'il le jugeait convenable.
J.A., Curé de S.-D.

À la suite de ces évvénements intolérables, le propriétaire désespéré vendit son château et alla habiter ailleurs. Le Dr Dariex a terminé cette importante exposition de tous ces faits incompréhensibles par les lignes que voici:

J'ai eu récemment la visite du prince H... qui s'efforcera, avec M. Morice, de pousser encore plus loin, si possible, cette enquête déjà si riche en documents et en témoignages provenant de témoins d'une honorabilité et d'une sincérité complètes. Le château du T... est, de beaucoup, l'exemple le plus remarquable des phénomènes de hantise qui soient parvenus à notre connaissance et qui s'appuient sur des documents et des témoignages aussi rigoureux. Nous ne pouvons révoquer en doute ces nombreuses observations. Elles sont bien remarquables à divers titres; et la bonne foi de ceux qui rapportent ces phénomènes n'est pas douteuse.
Xavier Dariex.[justify]
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