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Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados (suite)

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Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados (suite) Empty Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados (suite)

Message  Admin Ven 13 Juin - 16:31

Mardi 23 novembre.
Vers 2 heures, je suis tiré d'un profond sommeil par des coups partant du corridor et d'autres bruits venant de ma chambre, mais ce réveil subit et pénible ne me permet pas de bien distinguer leur véritable nature. Le lendemain, M. l'abbé nous raconte qu'il a entendu, à la même heure, des bruits semblables venant du même endroit. Ma femme, une fois levée, constate un bouleversement général sur sa table de toilette.

Dimanche 19 décembre.
Pendant les vêpres, Emile, qui gardait la maison, entend les pelles et pincettes de la cuisine tomber sur le pavé. Revenue des vêpres, Mme de X... entend marcher de long en large: c'est un bruit de gros pas dans la chambre de M. l'abbé, où il n'y avait personne.

Lundi 20 décembre.
A 4 heures après midi, Mme de X... trouve, en entrant dans sa chambre, deux chaises posées la tête en bas, sur deux fauteuils. Je vais dans les autres chambres; dans la chambre bleu je trouve une chaise placée sur le guéridon.

Vendredi 24 décembre.
A midi, tous les domestiques étant à table, nous trouvons, dans la chambre de M. l'abbé, le lit renversé sur le côté et la table poussée dessous. Le soir, à 6 heures, nous rouvrons la porte de cette même chambre, qui était fermée à clef et nous voyons la table posée sur le milieu du lit.

Samedi 25 décembre.
A midi, pendant que tous les domestiques sont à table, on entend des coups dans la chambre de M. l'abbé. Sa porte est fermée à clef. Nous y faisons une perquisition et nous trouvons un fauteuil monté sur le pupitre de Maurice. Au retour des vêpres, nous trouvons chez M. l'abbé le canapé renversé, le reveille-matin sur le globe de la pendule et une chaise sur la table. Le soir, à 9 heures, on entend le balai se promener dans le corridor du second; nous y allons: il avait changé de place.

Dimanche 26 décembre.
En rentrant de la grand-messe, nous montons avec M. l'abbé dans sa chambre qui était fermé à clef. Les coussins du canapé ont disparu. Nous les trouvons posés debout, l'un près de l'autre, sur le bord extérieur de la fenêtre de son cabinet de toilette. J'avais antérieurement condamné cette fenêtre, à l'époque où elle s'ouvrait seule, par un morceau de bois bien cloué sur la tablette inférieure. Ce morceau de bois avait été arraché sans trace d'aucun outil et posé à côté des coussins; la fenêtre était refermée. 1 heure. A deux reprises des coups sont entendus dans la maison. Mme de X... fait une perquisition et trouve la chambre de M. l'abbé ouverte; il l'avait pourtant fermée à clef. Peu de minutes après, le canapé du salon s'avance en deux sauts bruyants. Nouveaux bruits en haut, nouvelle perquisition: la porte de M. l'abbé, fermée à clef, s'est encore ouverte. 5 heures. Après les vêpres, nous trouvons un bougeoir posé sur le haut de la lampe de M. l'abbé et le flacon du verre d'eau posé sur le pied du verre renversé. Dans son cabinet, deux souliers sont disposés en éventail sur la fenêtre et deux autres placés sur l'assiette, autour de la veilleuse.

Nuit du dimanche 26 au lundi 27 décembre.
Le soir à 9 heures, je vais avec Auguste m'installer dans la lingerie, laissant la porte ouverte; nous entendons une série de coups comme ceux d'un bâton qui frapperait en se promenant dans le corridor en face de nous; nous avons de la lumière. Peu après, Amélina entend des pas descendant à la cuisine où se produit le bruit de petit bois sec que l'on casse; il n'y en avait même pas en ce moment dans le bûcher de la cuisine. On ne trouve personne.

Lundi 27 décembre.
Dans l'après-midi de ce jour, nous allons tous à V... La cuisinière, resté seule avec une femme de journée, nous dit que tout a été calme. Nous entrons dans la chambre de M. l'abbé, qui était restée fermée à clef, et nous trouvons tous ses livres, au moins une centaine, épars sur le plancher. Trois volumes seuls sont restés debout, chacun sur son rayon: ce sont trois livres d'Écriture sainte. Des livres de piété ont été jetés aussi de sa cheminée à terre, et le balai a été posé dessus.

Nuit du mardi 28 au mercredi 29 décembre.
À 3 h 25. Trois gros coups sourds au deuxième étage, suivis immédiatement de nombreux coups qui parcourent le corridor du deuxième étage. Aussitôt partent trois series de coups frappés vivement sur la porte de M. l'abbé, puis deux coups isolés suivis d'un bruit de ferraille; encore deux séries de trois coups vifs et impatients, puis un grand coup sur la porte de la chambre verte; durée, trois minutes.

Mercredi 29 décembre.
Un de mes livres de musique se trouve mis dans le piano, Mme de X..., entendant du bruit dans la chambre de M. l'abbé, y monte, suivie de ce dernier. Elle entend remuer dans la chambre, elle avance la main droite pour prendre la clenche de la porte et ouvrir; avant qu'elle ne la touche elle voit la clef qui se détache, en tournant rapidement dans la serrure, et vient la frapper à la main gauche. M. l'abbé en a été témoin. Le coup était assez fort pour que deux jours après la place fût encore sensible et visible. Le soir, nous trouvons dans la chambre bleue une couverture du lit jetée au milieu de cette chambre et une table de nuit qui est allée dans le cabinet, se poser sur un oreiller. Le pot à eau ayant changé de place est remplacé par un flacon de cristal.

Nuit du mercredi 29 au jeudi 30 décembre.
A minuit et demi, nous sommes réveillés subitement par quatre effryables coups sur la porte de la chambre de Mme de X... Pour se faire une idée de leur violence, qu'on se figure un mur qui s'écroule, un cheval qui rue dans une porte ou quatre boulet de canon lancés dans cette porte; ce ne sera pas exagéré. Le bruit se transporte aussitôt à l'autre bout du corridor et on entend un coup violent sur la porte de la chambre verte. Plusieurs coups sourds et puissant se font entendre en haut, tout tremble; ils se déplacent en augmentant de force. Minuit 40. Deux bruits de ferraille au bout du corridor. Un fort coup sur la porte de la chambre verte. Minuit 50. Longue promenade de grands pas au second. Un témoin en compte cent trente-deux. Quatorze coups sur la porte de M. l'abbé, cinq dans la chambre verte, dix sur le parquet, deux sur la porte, cinq coups sourds qui font trembler les murs et les meubles à tous les étages; durée, quatre minutes.

Jeudi 30 décembre.
Après déjeuner, alors que tous les domestique sont à table, nous trouvons, dans la chambre de M. l'abbé, un tabouret, recouvert d'un voile de fauteuil, posé sur le pupitre de mon fils. A deux heures, je monte avec M. l'abbé dans sa chambre, nous trouvons le fauteuil voltaire sur la table; sur le siège est étendu le voile, sur ce voile est posée la lampe; une croix et des médailles bénites attachées à la clenche de la porte ont disparu.

Nuit du jeudi 30 décembre.
A minuit 40, trois coups frappés avec lenteur, sur la porte de la chambre verte; huit coups sourds en haut; tout tremble. Trois coups bruyants au palier du premier étage. Pas nombreux dans tout le corridor du second; les pas sont tantôt rapides tantôt lents. Ces pas n'ont rien du pas humain; aucun animal non plus ne saurait marcher ainsi: on dirait un bâton sautant sur une de ses extrémités. 6 heures. Encore quelques coups au second. M. le curé de Saint-P... a couché ici et a été témoin. Quelques fait se sont passés dans sa chambre. Il a entendu comme le bruit d'un animal ayant des planchettes sous les pieds, qui serait entré de la chambre voisine dans la sienne, aurait grimpé sur la table de nuit pour, de là, passer sur son oreiller, s'introduire dans son lit et s'arrêter à la hauteur de son coude gauche. M. le curé avait de la lumière et était parfaitement éveillé; il n'a rien vu. Le matin, à 6 heures, étant entré dans la chambre verte, il entend comme un fort bruit de paille froissée, d'abord sur une chaise longue, puis dans l'angle d'une fenêtre, sur le lit. M. le curé constate qu'il n'y a ni paille ni rien de semblable dans toute la chambre. Marcial, notre fermier, a couché aussi chez nous cette nuit, il a été suivi par des bruits qui se faisaient entendre sous ses pieds, en présence du jardinier.

Nuit du vendredi 31 décembre au samedi 1er janvier 1976.
A minuit 40 minutes nous sommes tous éveillés par une série d'effroyables coups sur la porte de la chambre verte. A la suite de ces coups nous en entendons d'autres à l'intérieur de cette chambre et puis un coup isolé suivi d'une course rapide dans les corridor et escalier. Neuf forts coups dans l'intérieur de la chambre du second, et enfin quatre gros coups sourds: durée, sept minutes.

Nuit du samedi 1er au dimanche 2 janvier.
A 1 h 5 minutes, de forts coups sont frappés sur la porte de la chambre verte et nous éveillent tous. Une forte et rapide galopade parcourt d'abord le corridor du premier et puis celui du second. A la suite nous entendons treize coups irr.guliers et frappant deux par deux, dans l'intérieur de la chambre verte. Puis des pas variés venant d'en haut. Un coup violent est frappé sur la porte de la verte, et trois autres dans l'intérieur; huit coups sourds semblent venir du second. Le flambeau placé près de moi tremble à chaque coup. 6 h 30 minutes. Plusieurs coups dans le corridor semblables à ceux de la nuit; il est à noter que, depuis trois matins, ceux qui descendent de leur chambre sont suivis jusqu'au rez-de-chaussée, pas à pas et de marche en marche, par des coups s'arrêtant et repartant avec eux. M. le vicaire de la paroisse a été suivi de cette manière et n'a rien vu.
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