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Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados

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Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados Empty Phénomènes étranges observés dans un château du Calvados

Message  Admin Ven 13 Juin - 16:15

Exposé de phénomènes étranges observés en 1875 dans un château de Normandie, rédigé par M.G. Morice, docteur en droit, sur le récit du propriétaire et des témoins, et publié aux Annales des Sciences psychiques de l'année1893. {L'honorabilité et l'intelligence du propriétaire de ce château, écrivait le Dr Dariex, directeur de ces Annales, ne peuvent être mises en doute par personne. C'est un homme énergique et intelligent. Il a pris note lui-même, jour par jour, au moment de leur production, de tous les faits extraordinaires dont lui et les habitants du château ont été témoins. Ces personnes ont attesté, de leur côté, la réalité de ces faits; mais le propriétaire a exigé du narrateur qu'aucun nom ne soit imprimé.} [Dommage!!!] Voici cet exposé, qui est racourci autant que possible, car les observations ont duré longtemps et sont nombreuses.

Vers 1835 existait, dans cette commune, un ancien château appartenant à la famille de B. Cette habitation se trouvait dans un tel état de vétusté que la restauration en fut jugée inutile. Elle fut remplacée par une autre, élevée à environ 150 mètres au nord de l'ancienne. M. de X. en hérita en 1867 et en fit sa résidence. Au mois d'octobre de cette même année, il y eut une série d'incidents extraordinaires, bruits nocturnes, coups, etc., qui, après avoir cessé pendant quelques années, nous dit M. de X., dans son journal de 1875, se reproduisent de nouveau présentement. De tout temps, le château du T... avait passé pour avoir été le théatre de phénomènes fantastiques, pour être hanté par des fantômes plus ou moins malfaisants. La famille de X. ignorait ces bruits lorsqu'elle en prit possession.
Voici des extraits de l'Agenda quotidien. Ces relations détaillées sont très longues, mais du plus vif intérêt. C'est un procès-verbal documentaire.
Nous sommes en octobre 1875. Je me propose de noter ici et de consigner chaque jour ce qui se sera passé dans la nuit précédente. Je dois faire remarquer que lorsque les bruits se produisient pendant que la terre était couverte de neige, il n'y avait aucune trace de pas autour du château. J'ai tendu secrètement des fils à toutes les ouvertures: ils n'ont jamais été brisés.
En ce moment, octobre 1875, notre maison est ainsi composée:
-M. et Mme de X, et leur fils;
-Monsieur l'abbé***, précepteur de ce fils;
-Emile, cocher;
-Auguste, jardinier;
-Amélina, femme de chambre;
-Célina, cuisinière.
Tous les domestiques couchent dans la maison; ils méritent notre plus entière confiance.

Mercredi, 13 octobre 1875.

M. l'abbé*** nous ayant affirmé que son fauteuil change de place, nous l'accompagnon, ma femme et moi, dans sa chambre, et nous constatons minutieusement la place occupée par chaque objet. Nous attachons du papier gommé qui fixe au parquet le pied du fauteuil. Nous quittons M. l'abbé; je lui recommande de m'appeler s'il arrive quelques chose d'extraordinaire. A 10 heures moins un quart, M. l'abbé entend sur le mur de sa chambre une serie de petits coups, assez forts cependant pour qu'ils soient entendus également par Amélina, qui couche dans la chambre en face. Il entend ensuite dans un angle de sa chambre le bruit de l'encliquetage de la roue d'une grosse horloge qu'on remonte, puis un flambeau de métal qui change de place sur sa cheminée, en grinçant, enfin il entend et il croit voir son fauteuil se promener: il n'ose se lever, et sonne; j'y vais. Dès en entrant, je constate que le fauteuil a changé de place d'au moins un mètre: il est retourné devant la cheminée; une bobèche placée au pied du flambeau s'est replacée sur le flambeau; l'autre flambeau a été déplacé et posé de manière à ce qu'il dépasse de plusieurs centimètres. Je me retire au bout de vingt minutes. Nous entendons deux violents coups chez M. l'abbé, qui sonne et qui m'assure que ces coups ont été frappés sur la porte de son cabinet, au pied de son lit.

Jeudi 14 octobre.
On entend de violents coups. Nous nous armons, parcourons tout le château: nous ne découvrons rien.

Vendredi 15 octobre.
Vers 10 heures, M. l'abbé et Amélina entendirent clairement des pas imitant ceux de ma femme et les miens, ainsi que notre conversation. Il leur sembla que nous parcourions le corridor pour rentrer dans notre chambre. Amélina assure avoir reconnu nos deux voix; puis elle entendit ouvrir la porte de la chambre de ma femme et n'en fut pas effrayée tant elle se persuada que c'était nous. Nous dormions et n'avons pas entendu; mais, à 11 heures un quart, tout le monde est réveillé par une serie de très forts coups, dans la chambre verte. Auguste et moi faisons une ronde partout, et pendant que nous sommes dans le salon, nous entendons des coups près de la lingerie. Nous y allons: rien. Nous redescendons. Madame et Amélina entendent traîner un meuble à l'étage au-dessus, où il n'y avait personne. Le meuble semble tomber lourdement.

Samedi 16 octobre.
Tout le monde est réveillé par une serie de forts coups, vers minuit et demi. Une ronde armée n'amène aucune découverte.

Lundi 18 octobre.
Le nombre des témoins a augmenté: le vicaire de la paroisse a bien voulu venir coucher au château depuis samedi; il a très bien entendu les bruits, et il va continuer de passer ici les nuits; il sera donc témoin de ce qu'on entendra encore. Ce soir même arrive Marcel de X..., il couche au second étage et laisse sa porte ouverte pour mieux saisir la nature et la direction des bruits. Auguste couche dans le corridor, près de cette même porte. Vers 11 heures, tout le monde est éveillé par le bruit d'une grosse boule pesante, qui descend l'escalier du second au premier en sautant de marche en marche. Après une demi-minute, un coup isolé très violent, puis neuf ou dix gros coups sourds.

Mardi 19 octobre.
M. le curé de M..., sur notre demande, est venu coucher ici. Il a très bien entendu un gros pas qui descendait lentement et lourdement l'escalier, et puis, une demi-minute après, comme la veille, un fort coup isolé partant encore du milieu de l'escalier qui descend au rez-de-chaussée. Il ne doute plus que cela soit surnaturel. Marcel retourne chez lui avec la même conviction.
Les bruits ont cessé complètement jusqu'au samedi soir 30 octobre.

Samedi 30 octobre.
Tout le monde est éveillé par une serie de forts coups.

Dimanche 31 octobre.
Nuit très agitée. Il semble que quelqu'un monte, plus rapidement qu'un homme puisse le faire, l'escalier du rez-de-chaussée, en affectant de frapper des pieds. Arrivé sur le palier, cinq grands coups tellement forts que les objets suspendus aux murs se mettent à battre sur place. Puis on dirait qu'une lourde enclume ou une grosse poutre a été projetée sur un point des murs, de manière à ébranler la maison; personne ne peut préciser le point d'où ces coups partent. Tout le monde se lève et se réunit dans le corridor du premier étage. Nous faisons une visite minutieuse et ne trouvons rien. Nous nous recouchons, mais de nouveaux bruits nous obligent à nous relever. Nous ne pouvons reposer que vers 3 heures.

Jeudi 4 novembre.
Ce soir, au moment où nous montons pour nous coucher, Auguste me prie de venir écouter une longue suite de coups qui se font entendre au second étage où il couche en ce moment. Lorsque j'arrive, je n'entends plus rien. Je fais une visite minutieuse du grenier et de la chambre rouge; je laisse la porte de cette chambre ouverte, Auguste et Armand, frère d'Amélina, sont avec moi; nous avons de la lumière. Au bout de trois minutes, cinq coups parfaitement distincts se font entendre dans la chambre rouge, où personne ne pouvait pénétrer sans être vu et entendu, et de plus, je le déclare, sans être sous le feu de mon revolver, qui ne me quitte pas [tout le monde le sait]. A peine suis-je descendu que cinq autres coups se font entendre de nouveau, très distinctement pour Auguste, faiblement pour moi, qui suis à l'étage au-dessous.

Vendredi 5 novembre.
A 2 heures, un être quelconque s'élance à toute vitesse dans l'escalier, du vestibule au premier, traverse le corridor, et s'engage rapidement dans l'escalier du second avec un fort bruit de pas qui n'ont rien du pas humain. Tout le monde a entendu: on eut dit deux jambes privées de leurs pieds et marchant sur deux moignons. On entend ensuite de nombreux et forts coups dans l'escalier et dans la porte de la chambre verte.

Mercredi 10 novembre.
A 1 heure, une galopade précipitée dans le vestibule et l'escalier. Un fort coup sur le palier se fait entendre, suivi d,un autre très violent sur la porte de la chambre verte; durée 2 minutes. Une tempête avec vent, tonnerre, éclairs vient encore rendre la nuit plus affreuse. 1 h 20, on clanche la porte de la chambre verte. Aussitôt partent deux forts coups sur la porte, trois dans l'intérieur de la chambre, trois autres sur la porte, et enfin de longs tapotements au second étage, quarante au moins; durée 2 minutes et demie. A ce moment, tout le monde entend comme nous un cri, comme un long son de corne d'appel qui domine la tempête; il me semble venir du dehors. Peu après, tout le monde entend trois cris aigus: ils viennent du dehors, mais se rapprochent très sensiblement de la maison. 1 h 30, un coup sourd au deuxième étage; encore un très long cri, puis un second, comme une femme qui appelle au dehors. 1 h 45, subitement nous entendons trois ou quatre grands cris dans le vestibule, puis dans l'escalier. Nous nous levons tous, et faisons comme toujours une minutieuse perquisition. A 3 h 20, une galopade se fait entendre dans le corridor. Nous entendons deux cris plus faibles, mais bien dans la maison.

Vendredi 12 novembre.
Plusieurs coups se font entendre, puis des cris aigus et forts comme s'il y en avait plusieurs. Autres cris plus plaintifs dans le vestibule. 11 h 45, trois cris étouffés semblant venir de la cave, puis d'autres plus forts dans l'escalier. A minuit, tout le monde se lève: on entend des cris dans la cave, puis dans l'intérieur de la chambre verte, enfin les sanglots et les cris d'une femme qui souffre horriblement.

Samedi 13 novembre.
Non seulement nous sommes tracassés la nuit, mais voici que nous le sommes le jour. A 3 heurres, coups dans la salle à manger: perquisition inutile; 3 h 15, bruits dans la chambre verte: nous y allons, un fauteuil était déplacé et posé contre la porte de manière à l'empêcher d'ouvrir; nous le replaçons. 3 h 40, piétinements dans la chambre de Madame... un fauteuil s'y est promené. Deuxième visite dans la chambre verte: le fauteuil est de nouveau placé de façon à empêcher la porte de s'ouvrir, Madame et Amélina vont avec M. l'abbé dans sa chambre et, devant leurs yeux, la fenêtre du cabinet, qui était bien fermée, s'ouvre. Le vent était du sud et cette fenêtre est au nord. Dans la chambre de Madame un fauteuil a de nouveau changé de place. Dans la chambre de M. l'abbé, la fenêtre, qui était bien fermée, s'est ouverte de nouveau.
Samedi 13 novembre (la nuit).
Galopades comme les précédentes, 13 coups sur le palier, 8 violents sur la porte de la chambre verte; on clanche la porte, et on la referme rudement. Minuit 15 minutes, deux cris très forts au palier; ce n'est plus le cri d'une femme qui pleure, mais des cris aigus, furieux, maudits, désespérés, des cris de "damnés ou de démons". Pendant les vêpres, une de ses fenêtre s'est encore ouverte.

Dimanche 14 novembre.
Les fenêtre de M. l'abbé, quoique bien fermées, se sont ouvertes pendant la messe; il avait fermé sa porte à clef et emporté celle-ci; personne ne pouvait pénétrer dans sa chambre. Pendant les vêpres, une de ses fenêtres s'est encore ouverte.
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