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- LES DAMES BLANCHES OU GRISES -

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Message  Admin Mar 10 Juin - 12:20

Les dames blanches, ou grises se matérialisent toujours au même endroit. Elles tirent leur nom de leur vêtement ou de la lumière qui émane d'elles. Leur identité et la raison pour laquelle elles se montrent sont souvent connues des personnes qui les voient fréquemment. Les traits légendaires ou susceptibles d'être "tirés" vers le légendaire se perçoivent clairement. L'apparition se manifeste vers minuit, heure propice aux fantômes. Les lieux d'apparition sont situés près de croisements de routes et de ponts, endroits traditionnellement choisis par les créatures surnaturelles pour se manifester (ces lieux symbolisent un "passage" entre l'Ici-bas et l'Au-delà); enfin, la "femme en blanc" correspond à une figure classique d'être fantastique du folklore européen".



Les dames blanches sont présentes dans la majorité des folklore de partout dans le monde. Elles représentent généralement un esprit en peinhttp://www.dark-stories.com/dame-blanche.htme, une âme triste, errant le lieu sur le lieu d'un drame et ce, jusqu'au jugement dernier. Vous trouverez sur cette page plusieurs contes et légendes au sujet des dames blanches. Dans certaines histoires, la dame blanche apparaît comme rusée et malicieuse, voulant quelques fois se venger en jouant des tours et en égarant les voyageurs.


• Apparition de Palavas (Languedoc-Roussillon, France)
• La dame blanche de Balleroy (Normandie, France)
• La dame blanche de Caen / Luc-sur-Mer (Normandie, France)
• La dame blanche de Lessay (Normandie, France)
• La dame blanche de Montmorency (Québec, Canada)
• La dame blanche de Montpinchon, (Normandie, France)
• La demoiselle de Tonneville (Normandie, France)
• Légende Briançonnaise (Hautes-Alpes, France)



La dame blanche de Montmorency (1759) - Québec

Main dans la main, Mathilde et Louis marchaient au bord de la rivière Montmorency dont ils connaissaient tous les méandres. Après les durs travaux du jour, ils se rendaient parfois jusqu'en haut du grand sault, là où on voit toute l'île d'Orléans qui ressemble à un gros poisson couché au milieu du fleuve. Ils faisaient mille projets et leur coeur débordait d'amour. Mathilde refusait de décrire la robe blanche qu'elle avait cousue pour le grand jour. Louis ne la verrait que le matin des noces !

Voici qu'un matin de juillet, dans toutes les paroisses de la côte, les curés avaient réuni les familles et lancé :

- Partez ! Emmenez bêtes et provisions ! Terrez-vous au fond des bois ! Les Anglais sont là !

Seuls demeuraient sur les bords du fleuve Saint-Laurent les hommes, jeunes et vieux, qui s'étaient engagés dans les milices pour défendre leurs biens jusqu'au dernier souffle. Non, les Anglais venant de l'ouest ne franchiraient pas la rivière ! Mathilde Robin aurait bien voulu camper avec les miliciens. Elle aurait tout accepté pour être auprès de Louis ! Mais la guerre est l'affaire des hommes, elle le savait.
Une Dame Blanche

Réfugiée dans les bois avec sa famille, elle languissait. À chaque fois qu'arrivait un nouveau venu parmi les tentes, elle posait toujours la même question :

- Avez-vous vu Louis Tessier ? Sa compagnie est-elle sur les battures ?

Puis, un jour, un milicien arriva avec quelques Indiens et un blessé qu'il confia aux femmes.

- Les Habits rouges ont attaqué les redoutes, dit-il, hors d'haleine, et ils ont tenté de gravir les falaises et de franchir les gués. Mais nos troupes les attendaient derrière les fascines et elles ont empêché leur avance.

La bataille de Montmorency se terminait par une brillante victoire des Français. Dans le bois, tout le monde attendait des nouvelles. Quelques soldats et miliciens essoufflés et trempés vinrent rassurer leurs parents. Mathilde eut beau attendre et attendre encore, Louis ne vint pas au campement dans le bois. Alors, n'y tenant plus, elle quitta les autres sous la pluie et se dirigea en hâte vers la rivière. Elle se mit à courir sur les rochers sans se soucier des ronces qui déchiraient son mantelet et son jupon . Bientôt elle arriva au premier gué. Louis Tessier ? Non, il n'était pas là. À l'autre gué, peut-être. Mathilde, haletante, continua son chemin. Au deuxième gué, on n'avait pas vu Louis. Mathilde repartit, mais là aussi, elle fut déçu, il n'était pas au troisième gué. « Il a peut-être tenté d'aller à la ferme », se dit-elle. Elle se précipita sur le sentier qui menait aux habitations. Et cette fois encore, elle ne trouva personne. Mais elle fut saisie de crainte en voyant flamber autour d'elle des granges et des maisons. Elle comprit que les Anglais avaient incendié les fermes et les granges. Elle courut à perdre haleine vers sa maison encore intacte. Elle ouvrit la porte et appela :

- Louis ! Mais seul le silence lui répondit.

Mathilde réussit à se guider dans la noirceur. À tâtons, elle ouvrit l'armoire et repéra sa robe blanche. Elle la saisit et la serra contre elle. Puis elle se dépêcha de ressortir. Elle poursuivait sa quête en répétant le nom de l'aimé. Elle arriva enfin en amont de la grande chute ; elle vit des gens et entendit des appels.

- Mathilde ! Oh ! Mathilde !

Folle d'espoir elle alla vers les voix qui montaient dans la nuit. En la voyant, les miliciens s'écartèrent et firent silence. Il était là, son Louis : il reposait sur la rive dans ses habits familiers. Mathilde l'appela doucement, attendant qu'il se lève et qu'il accoure vers elle. Mais Louis restait couché et ne donnait aucun signe de vie. Alors, elle comprit qu'elle arrivait trop tard. Elle se jeta sur son corps en hurlant sa douleur. Au bout d'un moment, elle sécha ses larmes et s'enfuit. Guidée par le bruit grandissant de l'eau qui se précipitait vers le fleuve, elle arriva juste en haut, au bord du rocher. C'était là où tant de fois elle s'était tenue avec Louis, là où toute la rivière, d'un geste majestueux, bascule dans le vide. Mathilde enfila sa robe blanche et sans hésiter un seul instant, elle ouvrit tout grand les bras et se laissa glisser dans la chute. On ne la revit plus jamais. Encore aujourd'hui, pendant les belles soirées d'automne, juste à la fin du jour, les gens de l'île d'Orléans racontent qu'ils peuvent voir distinctement une jeune femme toute vêtue de blanc errer au pied du grand sault de Montmorency. C'est le fantôme de Mathilde Robin qui, les soirs de lune, semble chercher encore dans les bouillons de la chute le corps de son bien-aimé.

Le vent apporte parfois sa plainte jusqu'à Saint-Pierre ou Sainte-Pétronille. Alors, les gens s'arrêtent et disent : - La voilà. C'est Mathilde Robin, la dame blanche.

Ce récit est adapté d'une légende orale qui circule encore sur la côte de Beaupré. La bataille à laquelle on fait référence est celle de Montmorency, qui précéda de quelques mois celle dite des « Plaines d'Abraham » (1759) où les Anglais conquirent, après tant d'efforts, la Nouvelle-France.



Palavas, le 20 mai 1981 (France)


Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire.


Si l'affaire de Palavas a défrayé la chronique, c'est en raison de l'homogénéité des témoignages des jeunes gens. En attendant, impossible de conclure de manière définitive sur ce cas. Le mystère reste entier...



Légende Briançonnaise (France)


La route de Lautaret
La route du col du Lautaret


La légende se situe en hiver sur la route du col du Lautaret. L'histoire raconte l'étrange aventure survenue à de nombreuses personnes au coeur de la nuit et de la tourmente : alors qu'elles étaient concentrées sur la conduite de leur véhicule, une incroyable apparition les surprenait au détour d'un virage : une dame vêtue d'une robe et d'un châle dont la blancheur immaculée rappelait celle de la neige, faisait de l'auto-stop appuyée contre une paroi glacée. Troublés et peinés par l'apparent dénuement de cet étrange fantôme, nombreux sont ceux qui lui offraient l'hospitalité dans la réconfortante chaleur de leur voiture.Son visage était entièrement dissimulé par son châle et toutes les tentatives de conversation s'avéraient vaines : le curieux personnage gardait obstinément le silence ... Les automobilistes reprenaient alors leur conduite et la nécessité de se concentrer leur faisait momentanément oublier leur passagère ...

Et le voyage se poursuivait toujours sans dommage. Arrivés à bon port, ils ne pouvaient que constater la disparition de la Dame ...Dans les auberges de la région, on raconte que la Dame Blanche du Lautaret protège les automobilistes qui la prennent à leur bord. Quant à ceux qui l'ignorent, leur voyage se poursuit au péril de leur vie. On raconte aussi que certains ont été internés en asile psychiatrique, à Laragne, pour avoir relaté cette histoire ...



La demoiselle de Tonneville (France)

On ne sait pas exactement quand elle vécu, mais on est à peu près certain qu’elle appartenait à la famille de Percy. Elle vécut dans un manoir en bordure de la route de Cherbourg à Beaumont, dont il ne subsiste aucun vestige intéressant.

La légende raconte qu’elle était intelligente et très belle, mais que son âme était mauvaise et cruelle. Capricieuse lorsqu’elle était petite fille, son désir de domination ne fit qu’augmenter avec l’âge. Dévorant de multiples ouvrages, elle s’initia à la magie et l’astrologie. Ses progrès furent si rapides qu’elle ne tarda pas à être en communication avec les puissances du Malin. Il faut dire que dans le Cotentin, l’influence des invasions Saxonne et Viking contribua à la persistance du paganisme, face aux avancées du monde chrétien. Longtemps, on recourut aux coutumes païennes, aux sorciers et autres devins. Puis la disparition subite des ses deux parents ajouta à son ressentiment. Un jour, une vieille femme s’arrêta près de l’étang situé en contrebas du manoir et la demoiselle de Tonneville l’y précipita dans un accès de fureur. Elle était la terreur de la contrée et il n’y avait pas de malheurs ou de calamités qui survinrent sans qu’on lui attribuât.

Les années passèrent, jusqu’au jour ou un procès l’opposa à des habitants de la commune voisine de Flottemanville, à propos de la possession d’une partie de la lande. On plaida avec acharnement de part et d’autre, mais la demoiselle de Tonneville perdit le procès. Elle prononça alors ces paroles : "Si, après ma mort, j’avais un pied dans le ciel et un autre dans l’enfer et qu’il fallût mettre les deux en enfer pour avoir la lande toute à moi, je n’hésiterais pas !"

Quand elle tomba malade, le curé de Tonneville vint pour la préparer à la mort. Elle lui dit qu’elle était toute préparée, et n’avait pas besoin de lui. Le curé l’exhorta à se rétracter de ce qu’elle avait dit, mais elle renouvela son désir d’appartenir à Satan pour hanter la lande qu’elle revendiquait. Finalement elle mourut dans l’impénitence. Le jour de l’enterrement, il fut impossible de sortir le cercueil de la propriété. Une force mystérieuse le retenait. On résolut alors de creuser sa tombe à l’endroit ou il se trouvait. On pensait en avoir terminé avec cet être maléfique, mais on se trompait.

Depuis ce jour, on la rencontre la nuit tombée, sur les landes de Tonneville et Flottemanville, ou bien près de l’étang de son ancien manoir. Toujours vêtue de blanc, elle s’exhorte à égarer le voyageur. A pied ou à cheval, il est pris d’une sorte de vertige, il perd le sentiment de l’orientation, il ne reconnaît plus le sentier, il crois revenir sur ses pas, change de direction et se perd tout à fait. Puis sans avoir compris, il se retrouve au milieu de l’étang. Alors, il entend la demoiselle de Tonneville ricaner du succès de sa ruse.

Quelquefois, elle se manifeste sous la forme d’un cheval blanc, et marche à coté d’un piéton, comme pour l’inciter à monter sur son dos. Malheur à celui qui se mettrait en selle pour accélérer son voyage, le cheval partirai aussitôt à travers les chemins creux, les fondrières et les ronces. Puis l’animal disparaît subitement sous le voyageur, laissant l’infortuné au beau milieu de l’étang...

Aujourd’hui, on n’entend plus guère parler des Milloraines, à tel point que l’on attribue ces apparitions aux superstitions et autres peurs ancestrales. Pourtant, en 1949, au cours de travaux dans l’ancienne enceinte du manoir, on mit à jour un cercueil recouvert d’une plaque de plomb, contenant des ossements humains. Qui autre que la demoiselle de Tonneville pouvait reposer ici, à l’endroit précis où, selon la légende, aurait été enterrée sa dépouille ?...

Phénomène plus récent, des auto-stoppeuses vêtues de blanc hantent le bord de nos routes. On en dénombrerait près de trois cent cas en France. Le scénario est identique : elles se manifestent au bord d’une route, toujours au même endroit, demandant à être prise en charge pour se rendre à quelques kilomètres de là. En un lieu bien précis du trajet, elles disparaissent subitement, souvent après avoir mis en garde le conducteur : c’est là qu’elles ont trouvé la mort quelques années auparavant, dans un accident de la circulation.

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